Il s'agit d'une subvention salariale pouvant atteindre 75 % de la rémunération versée aux employés salariés, jusqu’à concurrence d’un montant maximal de 847 $ par semaine par employé, soit 75 % de la première tranche de 58 700 $ de salaire versé normalement et touché par un employé.
Elle permet de compenser jusqu’à 100 % des premiers 75 % de la rémunération que les employés actuels touchaient avant la crise ou 75 % des salaires et traitements versés aux nouveaux employés (sous réserve du plafond de 847 $).
Il s'agit d'une subvention imposable et temporaire qui est accordée pour une période de 12 semaines du 15 mars 2020 au 6 juin 2020 aux employeurs de tous types d'entreprises (particuliers, sociétés imposables, sociétés de personnes constituées d’employeurs admissibles), peu importe leur taille (sauf les entités du secteur public), ayant subi une baisse de revenu brut d’au moins 15 % pour le mois de mars 2020 et d’au moins 30 % pour les mois d’avril et mai 2020 .
Le gouvernement propose que les employeurs admissibles à la subvention aient droit au plein remboursement de certaines cotisations versées par l’employeur au titre de l’assurance-emploi, du Régime de pensions du Canada, du Régime des rentes du Québec et du Régime québécois d’assurance parentale. Ce remboursement s’appliquerait au montant complet des cotisations payées par l’employeur relativement à la rémunération versée aux employés mis à pied temporairement dans une période où l’employeur est admissible à la subvention. Il sera ainsi plus facile et moins coûteux pour les employeurs de réembaucher les personnes mises à pied antérieurement.
Le gouvernement propose les mesures d’assouplissement suivantes :
Les employeurs qui ne sont pas admissibles à la Subvention salariale d’urgence du Canada peuvent bénéficier de la subvention salariale temporaire de 10 %. Cette subvention offerte aux PME est égale à 10 % de la rémunération versée du 18 mars 2020 au 19 juin 2020, jusqu’à concurrence d’une subvention maximale de 1 375 $ par employé et de 25 000 $ par employeur.
Mise à jour du 16 avril :
ASSOUPLISSEMENT ANNONCÉ
Si un employeur admissible satisfait au critère de réduction des revenus pour le premier mois de sa demande de SSUC, il sera réputé satisfaire au critère pour le mois suivant. Par exemple, un employeur qui répond au critère du 15 % pour le mois de mars sera automatiquement admissible en avril, et ce, même s’il ne répond pas au critère du 30 % à l’égard du mois d’avril. Cet employeur devrait ensuite refaire les calculs de ses revenus pour le mois de mai et satisfaire au critère de réduction des revenus à l’égard de ce mois.