La structure d’une classe de danse contemporaine

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La structure d’une classe de danse contemporaine

La structure d’une classe de danse contemporaine

Michelle Cormier et Céline Khadjian, enseignantes en danse contemporaine, décrivent une structure idéale d'une classe de danse contemporaine pour le secteur loisir en danse. Quoi travailler et dans quel ordre, comment aborder les concepts avec les élèves? Voilà des questions auxquelles elles répondent.

La structure de la classe de danse contemporaine va varier vraiment d’après le professeur qui va l’enseigner. Mais il y a quand même des règles de base à respecter pour avoir un bon entraînement.

Un échauffement, donc une activation, est préférable en début de classe. Ensuite, il peut y avoir du travail au sol qui va être fait, mais ça va varier dépendamment du professeur. Il y en a qui vont mettre beaucoup plus d’emphase sur le travail au sol, d’autres moins. Ensuite, les mouvements de base vont être à travailler, parce que comme dans n’importe quel style, on doit travailler les transferts de poids, on doit travailler au niveau de la force de la jambe de support, au niveau de la force du pied dans le travail, donc on va travailler aussi au niveau des troncs. L’ordre dans lequel on va mettre les exercices peut varier, mais c’est quand même préférable de travailler de façon plus spécifique en position statique au début, moins de déplacements, pour vraiment aller mettre l’emphase sur différents éléments techniques.

Ensuite, c’est sûr que les déplacements sont très importants en danse contemporaine. On parle beaucoup du déséquilibre, de comment prendre de l’espace, donc très vite dans la classe, on peut aller chercher des déplacements. On peut faire un exercice au centre qui est plus statique dans l’espace, aller tout de suite faire un exercice de déplacements, revenir au centre. On peut varier plus. On va être moins dans une chronologie qui est la même chez chaque professeur. Il y a plus de latitude, mais il reste qu’un bon échauffement travaille les troncs, travaille les transferts de poids et après cela, les déplacements. Ça reste une bonne façon de travailler.


Ce projet s’inscrit dans le cadre de la mise en oeuvre du Plan culturel numérique du Québec.




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RED
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