Cette troisième capsule du vlogue aborde la danse jazz avec Joëlle Turcotte.
Dans un premier temps, il faut comprendre et connaître un petit peu les origines et les styles de la danse jazz. En résumé, la danse jazz est une expression populaire et commerciale qui est née de la synthèse des danses rituelles africaines et des danses européennes qui ont interagi pendant plus de 300 ans dans le creuset américain. C’est une expression générique qui couvre autant des danses de société et des danses théâtrales. On peut distinguer sa forme d’avant les années 1950, qu’on appelle les « jazz roots », de sa forme d’après les années 50-70, qu’on appelle le « modern jazz ». Les écoles de danse peuvent nécessairement choisir de multiples styles de jazz. Par exemple, il y a le jazz, le funky jazz, le jazz lyrique, l’afrojazz, le ballet jazz… Tout ceci est en lien avec nécessairement cette belle culture musicale et avec les styles culturels des zones qui font de la danse jazz. Alors, le style enseigné varie selon le but, le désir de l’école et la demande finalement de la clientèle pour le jazz.
La technique Simonson n’est pas juste une technique. Au contraire, c’est une approche, c’est une philosophie. Si je parle un peu des principes fondamentaux, la technique met l’accent sur l’alignement des segments du corps, le grand respect des fonctions biomécaniques de celui-ci et c’est donc une approche kinesthésique. La respiration sera coordonnée avec le mouvement, le mouvement sera nécessairement fluide, etc.
La technique Simonson s’oppose à une répétition de mouvements qui va être excessive afin de préserver la santé des muscles et des articulations. Donc, l’aspect de faire un mouvement en continu pour mieux le maîtriser sera certainement travaillé, mais il faut toujours rester dans le ressenti. L’alignement des segments, c’est le principe du fil de plomb.
L’alignement des différents segments du corps dans un point d’équilibre de celui-ci, sans tension, en relation avec la gravité. Le bassin vertical… Quand on parle du bassin vertical, on réfère en anglais au vertical pelvis. C’est la position optimale du bassin sans bascule vers l’avant, qui serait une antéversion, ou vers l’arrière, qui serait une rétroversion.
La répartition du poids du corps au niveau du pied, le contact podal avec le sol, sera au niveau d’un triangle très spécifique, donc on fait référence au « triangle du pied ». L’en-dehors est naturel. Les positions en ouverture sont activées par les rotations externes du fémur à partir de la hanche. Ça respecte ainsi la rotation du bas de la jambe et donc, la bonne répartition du poids du corps sur le sol. Les étirements profonds sont spécifiques et réguliers. Ceux-ci équilibrent les grands groupes musculaires. Par exemple, l’ischiojambier versus le quadriceps. Ça favorise la grande liberté de mouvement et l’alignement corporel naturel, sans force musculaire.
Les déséquilibres musculaires qu’on a dans le corps créent des tensions au niveau du squelette. Nécessairement, cette approche va aider à aller équilibrer, pour un meilleur mouvement ample et libre.
Ce projet s’inscrit dans le cadre de la mise en oeuvre du Plan culturel numérique du Québec.
Par RED |