Suite au point de presse du gouvernement du Québec, qui a annoncé la suspension temporaire des activités sportives et de loisir dans les zones rouges à compter du 8 octobre, le RED a demandé des précisions au ministère de la Culture et des Communications concernant les écoles de danse de loisir.
Il a obtenu les précisions suivantes :
De manière générale, les autorités gouvernementales nous demandent de faire tous les efforts possibles afin de réduire les contacts entre les personnes. À compter du 8 octobre, les mesures suivantes s’appliqueraient dans les régions dont le palier d’alerte est passé au niveau rouge. Ces mesures seraient réévaluées après le 23 novembre en fonction de l’évolution épidémiologique.
Pour les régions situées en zone rouge, aucune activité sportive et de loisir organisée ne pourrait avoir lieu à compter du 8 octobre. Les cours de groupe et la pratique encadrée d’un sport ou d’un loisir seraient donc interdits. Seules les activités individuelles ou en duo et les entraînements sous forme individuelle seraient permis. Le port du couvre-visage ne serait alors pas obligatoire pendant l’effort physique. Toutes les compétitions seraient annulées tant au niveau scolaire et associatif que privé. De plus, les installations sportives intérieures et de loisir pourront demeurer ouvertes pour permettre la pratique libre et les entrainements privés, mais l’achalandage et l’accès aux vestiaires ne serait pas permis, à l’exception des toilettes.
Quant aux Sport-études, projets pédagogiques particuliers en arts, concentrations en sport, activités interscolaires et parascolaires :
En résumé, les cours de danse récréatifs, de groupe comme individuels, doivent cesser puisqu’il s’agit d’une pratique encadrée. Par contre, il ne serait pas interdit pour une personne seule ou un couple qui habite à la même adresse de danser dans le cadre d’une pratique libre ou de cours privés/semi-privés.
« C’est un gros coup pour les écoles de danse qui étaient déjà grandement fragilisées depuis le début de la pandémie. Nombre d’entre elles ont investi des sommes considérables pour ouvrir à la rentrée en respectant les mesures sanitaires et elles ont démontré qu’il était tout à fait possible d’offrir aux élèves une pratique sécuritaire de la danse, même en temps de pandémie. Le RED continuera d’accompagner et de représenter ses membres dans cette nouvelle vague qui risque de faire très mal au secteur», affirme Véronique Clément, directrice générale du Réseau d’enseignement de la danse.
Consulter la section COVID-19 du site Internet du RED.