Regrouper, représenter, s’ouvrir : Danse Trad Québec n’a de cesse de valoriser la pratique de la danse traditionnelle et les valeurs qui y sont associées. À l’image de sa communauté dynamique et soudée, l’organisme est aussi définitivement tourné vers l’avenir, le progrès et l’épanouissement de ses membres, comme nous l’explique Yaëlle Azoulay, présidente du conseil d’administration et fière représentante de Danse Trad Québec.
Yaëlle Azoulay : C’est simple : Danse Trad Québec, c’est un organisme de regroupement. Donc, on regroupe toute personne, tout organisme qui contribue à la vitalité de la danse trad québécoise. Nous, on est là pour accompagner, pour stimuler la conversation, pour former aussi – c’est d’ailleurs une grosse partie de ce que l’on fait – et pour représenter les acteurs et les actrices de ce milieu-là, partout au Québec. Et tout cela, c’est dans une perspective de valoriser et de pérenniser la pratique. Ce sont vraiment nos deux objectifs. On est aussi en contact avec d’autres organismes qui agissent dans le milieu du patrimoine vivant comme le Conseil québécois du patrimoine vivant (CQPV), qui regroupe la danse, la musique, les métiers d’arts… On se situe vraiment à la jonction de deux grandes chaînes : celle de la danse, puisqu’on agit en danse trad – on est membre du RQD, de La danse sur les routes du Québec – et sur la chaîne du patrimoine, puisqu’on est actif auprès du CQPV ou du Réseau Québec Folklore. Mais notre spécificité, c’est vraiment d’agir au niveau de la danse trad, et on est le seul organisme à faire cela au niveau national.
YA : L’organisme a été créé en 2007, donc on fête cette année son quinzième anniversaire ! Et il a été créé pour donner de la formation. Donc, on offre un stage annuel, qui est un stage Emploi-Québec, qui s’adresse à des professionnels qui œuvrent dans le milieu de la danse trad. Il se donne une fois par année sur une fin de semaine, on parle de 28 h de formation, donc c’est quand même assez exigeant ! À chaque année, le thème du stage est différent et Danse Trad Québec a vraiment été fondé pour répondre à ce besoin-là, de former les personnes. C’est la plus grosse activité de l’organisme. En ce qui concerne les thèmes, ça peut être quelque chose de très pratique, sur la danse comme telle, la gigue québécoise, ou un côté plus théorique, par exemple, la gestion d’organismes culturels en danse trad, la gouvernance, l’organisation d’événements… On a vraiment un immense bassin de sujets, et on essaie d’offrir un stage différent à chaque année pour réponse aux besoins de la communauté. Dans les prochaines années, on aimerait d’ailleurs bonifier notre offre de formations, au-delà de ce stage annuel là.
YA : En plus de notre stage, on est bien sûr là pour répondre aux questions de nos membres, on peut nous solliciter pour trouver des solutions, pour faire des listes de studios de danse, pour des subventions, des financements, des choses comme ça. On organise aussi des Rencontres Solidaires à chaque deux mois environ. On y aborde certains sujets et on y convie tous les membres du milieu de la danse trad - nos membres bien sûr - et au-delà. C’est une initiative qui a émergé en 2020, pendant la pandémie – on avait besoin de discuter beaucoup ! – et on l’a maintenue. On parle des écoles de danse, de financement, des veillées de danse trad… On aborde un sujet différent à chaque rencontre. On a aussi une présence sur Facebook pour relayer l’information de nos membres et de tous les acteurs de la danse trad. Si quelqu’un fait un spectacle, si une veillée est organisée quelque part, on va partager cette information. La communauté est vraiment dynamique. On a beaucoup d’écoles de danse dans nos membres, donc c’est sûr qu’avec la pandémie, toutes les réalités de ces écoles, on les a vécues nous aussi. On a aussi des ensembles folkloriques et des artistes individuel.les, les câlleurs et câlleuses de veillées, les gigueurs, les gigueuses, des compagnies de danse professionnelles… Le type de personne à qui l’on doit parler est quand même assez large ! Donc, on essaie de s’adresser à tout le monde. Alors oui la communauté est active, parce qu’elle essaie d’agir sur plusieurs fronts.
YA : On va mentionner notre anniversaire sur nos réseaux, mais on va surtout continuer à se concentrer sur notre stage et nos Rencontres solidaires. Mais cette année, on va vraiment avoir un gros boom au niveau des communications, car on est dans une grosse refonte de tout notre marketing, communication, image de marque. Rien n’a encore été dévoilé – ça va l’être sous peu – mais on va avoir un logo, de nouvelles couleurs, une nouvelle identité visuelle, un nouveau site web, une nouvelle image graphique… On a vraiment travaillé fort dans la dernière année, et on est d’autant plus contents que Danse Trad Québec n’avait jamais eu de logo en 15 ans, donc il était temps ! On va aussi avoir une nouvelle campagne de membership, car pendant la pandémie, on était vraiment en adhésion solidaire, sous forme de dons. Là, on va changer de modèle, pour aller chercher d’autres gens. On est aussi à la recherche d’autres programmes de financement pour nos activités. Et pour finir, on a engagé une coordonnatrice cette année, et avec notre CA qui est jeune et très représentatif de tout le territoire, ça nous donne des ailes et de nouvelles ambitions pour les années à venir !